Novembre 2020

C’est reparti pour un tour.
Nous voilà reconfinés, privés de nature pour la deuxième fois. Ce qui m’exaspère le plus, ce n’est pas tant l’absence des moments magiques au bord de l’eau, mais plutôt cette décision qui permet au monde de la chasse de poursuivre ses activités sous le prétexte sacré de la régulation. Je ne vais pas vous mentir, cela m’a profondément ulcéré sur le moment, et cette frustration continue de me ronger, chaque jour un peu plus.

Mais j’arrête là cette rumination personnelle, car il est temps de penser à ce qui m'attend au retour à la vraie vie. La vie qui ne dérange personne, celle qui me permet d’observer, d’écrire et de témoigner de l’évolution de la faune sauvage dans ma région. Cette vie qui me permet de retrouver les expositions, les festivals nature, ces événements qui me manquent profondément et que j’attends avec impatience.

En attendant, je me suis aménagé un petit studio au fond de mon jardin, un coin paisible où mes chers passereaux viennent faire une halte. Chaque jour, je leur offre un peu de grain, et en échange, ils me permettent de capturer leurs instants de liberté. Je prépare d’ailleurs un petit tutoriel, où je partagerai mes astuces pour photographier la faune sauvage, même dans un espace aussi restreint.

Alors, malgré tout, bon mois de novembre à vous, chers amis. En espérant que ce fichu virus nous lâche un peu les baskets, pour que l’on puisse enfin retrouver et savourer les merveilles de la nature qui, malgré tout, continuent de nous émerveiller.