Septembre 2020

  • Le 11/09/2020
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Courlis cendré

Etre photographe animalier en 2020, cela signifie quoi, ou place-t-on le curseur, quel rapport a-t-on avec la vie sauvage ?

Est-ce partir au lever du jour en balade, se satisfaire des belles choses que nous offre la nature, immortaliser un joli vol d'oiseau, croiser le regard furtif d'un  goupil au détour d'un chemin, où encore découvrir une belle orchidée sauvage et être heureux de ces choses simples ?

Est-ce l'occasion à chaque sortie, d'apprehender la vie sauvage avec un regard de naturaliste, d'analyser tout comportement de façon méticuleuse, d'en déduire des sommes de scénaris complexes, d'étudier les migrations, de cocher chaque nouvelle espèce rencontrée, et partager des informations avec d'autres passionnés ?

Est-ce le prétexte pour réaliser de fabuleux voyages autour du monde et découvrir  des espaces nouveaux, de nouvelles espèces à photographier, rencontrer des cultures différentes ?

Est-ce un voyage intérieur, à la recherche d'un univers secret près de chez soi, et appréhender la photographie teintée de poésie en quête de belles lumières, d'ambiances intimistes, et surtout de partager ces petits  moments de bonheur lors de rencontres avec un public, pour transmettre cette passion et pourquoi pas militer pour la sauvegarde de la nature ?

Je sais ou je me situe aujourd'hui, mais chacun saura placer son propre curseur, se créer son propre univers, ses propres priorités, ses propres causes à défendre et tout est respectable tant que la protection du vivant et de son environnement reste la priorité.

Bonne rentrée à vous tous, amis de la nature.
L'espiguette